QUE RESTE-T-IL DE LA LIBERTÉ DE LA PREUVE EN MATIÈRE COMMERCIALE ?
début12 septembre 2022 - 18h00
fin12 septembre 2022 - 20h00
Terminé

QUE RESTE-T-IL DE LA LIBERTÉ DE LA PREUVE EN MATIÈRE COMMERCIALE ?

début12 septembre 2022 - 18h00
fin12 septembre 2022 - 20h00
Terminé
Conférence
Travail

par Jean-Christophe RODA, professeur agrégé - Université Jean-Moulin Lyon 3

Un des principes essentiels du droit commercial français est celui de la liberté de la preuve. Il permet de prouver par tous moyens un acte ou un fait juridique à l’égard d’un commerçant

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Inscriptions ouvertes du 01/07 au 12/09/2022
Inscription payante (+ cocktail)
Le 12/09/2022
(18h00 à 20h00)
50,00 €
Événement terminé
Inscription payante (+ cocktail)

50,00 €
Événement terminé
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Le 12/09/2022
(18h00 à 20h00)
Gratuit
Événement terminé
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Adhérent à jour de sa cotisation au titre de l'année en cours
Universitaire
Magistrat
Etudiant
Avocat de moins de 2 ans de barre
Journaliste
Gratuit
Événement terminé
Tribunal de commerce de Paris - Grande salle d'audience
1 quai de la Corse
75004 PARIS 04
0146283837

par Jean-Christophe RODA, professeur agrégé - Université Jean-Moulin Lyon 3

Un des principes essentiels du droit commercial français est celui de la liberté de la preuve. Il permet de prouver par tous moyens un acte ou un fait juridique à l’égard d’un commerçant. Il traduit aussi l’idée que les contrats du commerce, pour des raisons de rapidité et d’efficacité, peuvent se passer d’un écrit. Mais la pratique quotidienne des affaires démontre que cette idée a bel et bien vécu.

Ce principe de liberté, fixé dans un texte qui ne dit d’ailleurs pas tout, n’est pas sans limites. La formule de la Cour de cassation, basée sur la lettre de l’article L110-3 du code de commerce, selon laquelle : « Si la liberté de la preuve prévaut en doit commercial, c'est à la condition que la loi n'en dispose pas autrement », est rappelée de façon constante. Le principe souffre donc d’exceptions et les textes impératifs se multiplient à ce point que la portée de ce principe paraît se réduire comme peau de chagrin. L’on est fondé à s’interroger sur sa portée résiduelle. De multiples textes spécifiques contraignent à l’utilisation de modes de preuve écrite ; les dispositions afférentes à la protection du secret des affaires introduisent un degré de filtrage dans le choix des pièces produites, etc. D’un autre côté les moyens matériels de preuve se diversifient à l’infini (courriels, messages WhatsApp, sms, réseaux sociaux, etc.). On évoque aussi la blockchain comme le moyen de preuve le plus fiable pour l’avenir : mais la liberté se marie-t-elle bien avec ce contexte technologique ?

« Que reste-t-il donc réellement aujourd’hui du principe de liberté de la preuve en droit commercial ? ». C’est à l’examen de cette question fondamentale pour tous, commerçants ou non, juristes et praticiens, que nous convie le 12 septembre prochain, Jean-Christophe RODA, agrégé de droit privé et professeur à l’Université Jean Moulin Lyon 3, spécialiste bien connu du droit de la concurrence, de la distribution, du droit américain et des questions de compliance. Il sera accompagné dans cet exercice qui s’annonce passionnant par Guillaume VALDELIEVRE, Avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation, administrateur de Droit & Commerce.

Le cocktail se tiendra salle des pas perdus du tribunal de commerce

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Un des principes essentiels du droit commercial français est celui de la liberté de la preuve. Il permet de prouver par tous moyens un acte ou un fait juridique à l’égard d’un commerçant. Il traduit aussi l’idée que les contrats du commerce, pour des raisons de rapidité et d’efficacité, peuvent se passer d’un écrit. Mais la pratique quotidienne des affaires démontre que cette idée a bel et bien vécu.

Ce principe de liberté, fixé dans un texte qui ne dit d’ailleurs pas tout, n’est pas sans limites. La formule de la Cour de cassation, basée sur la lettre de l’article L110-3 du code de commerce, selon laquelle : « Si la liberté de la preuve prévaut en doit commercial, c'est à la condition que la loi n'en dispose pas autrement », est rappelée de façon constante. Le principe souffre donc d’exceptions et les textes impératifs se multiplient à ce point que la portée de ce principe paraît se réduire comme peau de chagrin. L’on est fondé à s’interroger sur sa portée résiduelle. De multiples textes spécifiques contraignent à l’utilisation de modes de preuve écrite ; les dispositions afférentes à la protection du secret des affaires introduisent un degré de filtrage dans le choix des pièces produites, etc. D’un autre côté les moyens matériels de preuve se diversifient à l’infini (courriels, messages WhatsApp, sms, réseaux sociaux, etc.). On évoque aussi la blockchain comme le moyen de preuve le plus fiable pour l’avenir : mais la liberté se marie-t-elle bien avec ce contexte technologique ?

« Que reste-t-il donc réellement aujourd’hui du principe de liberté de la preuve en droit commercial ? ». C’est à l’examen de cette question fondamentale pour tous, commerçants ou non, juristes et praticiens, que nous convie le 12 septembre prochain, Jean-Christophe RODA, agrégé de droit privé et professeur à l’Université Jean Moulin Lyon 3, spécialiste bien connu du droit de la concurrence, de la distribution, du droit américain et des questions de compliance. Il sera accompagné dans cet exercice qui s’annonce passionnant par Guillaume VALDELIEVRE, Avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation, administrateur de Droit & Commerce.

Le cocktail se tiendra salle des pas perdus du tribunal de commerce

Inscriptions ouvertes du 01/07 au 12/09/2022
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